En partant de la baie de Saint-Pierre en Martinique, il nous a fallu 11 heures avec un catamaran Saba 50 pour remonter jusqu'aux Saintes, notre première escale en Guadeloupe, puis 6 heures de navigation le lendemain pour arriver à l'archipel de Petite Terre. Composée de deux îlets (Terre de Haut, interdite d'accès et Terre de Bas), Petite Terre est classée réserve naturelle nationale depuis 1998.
Lorsqu'on prend un corps-mort (le mouillage n'y est pas autorisé) et que l'on stoppe les moteurs : le silence, le souffle de l'alizé, la beauté du paysage, donnent une sensation de bout du monde. Une envie de plonger dans l'eau turquoise et de nager avec les tortues, de croiser des raies léopard ou des requins citrons et de parcourir le sentier de Terre de Bas jusqu'au "Phare du Bout du Monde".
Le site web de Petite Terre précise : "La réserve naturelle des îlets de Petite Terre revêt un caractère exceptionnel de par ses habitats terrestres et marins qui constituent un enjeu majeur dans la biodiversité de l’archipel Guadeloupéen. Cette diversité biologique est liée à la juxtaposition d’écosystèmes variés sur une surface relativement réduite. Des milieux tels que les salines, le lagon, les récifs coralliens, les herbiers, la forêt sèche enrichissent la biodiversité de la réserve.
Parmis les animaux terrestres protégés, l’Iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima) est un reptile endémique de la région. La réserve des îlets de Petite Terre abrite probablement la seconde population la plus importante après celle de la Dominique. On en trouve également une forte concentration sur l’île de La Désirade. Cette espèce est menacée et classée en danger (EN) sur la liste route de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Un plan national d’action (PNA) met en place différentes actions pour protéger l’Iguane des Petites Antilles."
Plus d'informations sur le site : Réserves Desirade - Petite Terre
